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Surfréquentation des musées : une plongée au cœur du Louvre et d’Orsay (The Conversation)

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Musée du Louvre, source The Conversation, licence CC BY-SA

Marie-Alix Molinié-Andlauer (source LinkedIn)

Visiter un musée national devrait être un moment poétique, suspendu, une invitation à nourrir ses sens. Pourtant, de plus en plus souvent, l’expérience évoque plutôt un trajet dans les transports en commun à l’heure de pointe.

Comment en sommes-nous arrivés à une telle situation ? Quelles sont la part de responsabilité des musées et leurs réponses face à cet enjeu ? Quid des pratiques des visiteurs et de l’usage des réseaux sociaux ? Focus sur les cas emblématiques du musée du Louvre et du musée d’Orsay.

Par Marie-Alix Molinié-Andlauer, docteure en géographie politique, culturelle et historique, Sorbonne Université, post-doctorante à Télécom Paris.
Le « désir de lieux » joue un rôle clé dans cette surfréquentation. En résumé, le désir de lieux est impulsé par des représentations. La réputation et l’image d’une entité ont un impact sur le territoire : elles induisent un dynamisme, créent une envie, un désir de s’approprier un lieu et de le pratiquer.
Marie-Alix Molinié-Andlauer