Inquiétudes en Russie sur le logiciel espion NetBeholder (Le Monde)
mardi 11 juillet 2023Les messageries instantanées comme Telegram, WhatsApp et Signal, considérées comme sécurisées grâce aux systèmes de chiffrement « de bout en bout » lors d’échanges entre activistes et militants antiguerre, sont concernées.
[…] En Russie, une opinion antiguerre peut, potentiellement, aboutir à l’ouverture d’une procédure administrative ou pénale. « En analysant uniquement des signatures numériques et les inférences des données, il est possible d’aller, ensuite, identifier des personnes qui vont devenir des cibles pour le pouvoir russe. C’est un risque très grand pour les utilisateurs des réseaux sociaux et messageries », confirme Benjamin Loveluck, maître de conférences à Télécom Paris et chercheur associé au CNRS-Université Paris-2. Une personne en exil contactant ses proches, ses amis ou ses anciens collègues restés en Russie les expose ainsi au risque d’être inquiétés. […]
Image d’entête source Freepik