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Télécom Paris annonce la création du comité de suivi de sa Raison d’être avec Clara Chappaz, Agnès van Zanten et Jean-Marc Jancovici

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Clara Chappaz (© Kim Redler), Agnès van Zanten (CNRS), Jean-Marc Jancovici (Shift Project)

Télécom Paris franchit une nouvelle étape de sa transformation en instituant au sein de son Conseil d’École un comité de suivi de la mise en œuvre de sa Raison d’être.

Le comité raison d’être, un organe intégré à la gouvernance de Télécom Paris, sera dédié au suivi de la raison d’être de l’école, à la mesure de la transformation de l’école et à l’efficience des actions mises en œuvre :

Le comité raison d’être se réunit pour la première fois le 29 mars 2022. Télécom Paris veut apporter la preuve tangible de l’impact de sa raison d’être, déclinée en trois engagements pour la société :

  • Science Talks to Society,
  • Computer Science for the Planet,
  • The Open Minded School.

Dans ce cadre, le comité raison d’être aura pour mission de conseiller la gouvernance de l’école face à ces enjeux de transition sociale et environnementale en formulant des recommandations.

Émanant du Conseil de l’école, le comité raison d’être de Télécom Paris, présidé par Nicolas Glady, directeur de l’école, sera composé d’enseignants-chercheurs, d’élèves, d’alumni et de personnalités qualifiées, tous membres du Conseil de l’école. Il se réunira de trois à quatre fois par an, au même rythme que le Conseil de l’école.

Il pourra également compter sur le regard critique et les conseils constructifs de trois personnalités qualifiées extérieures au Conseil d’École :

En 2019, Télécom Paris devenait la première école d’ingénieurs française à se doter d’une raison d’être, inscrite dans son règlement intérieur :

« Former, imaginer, entreprendre pour concevoir des modèles, des technologies et des solutions numériques au service d’une société et d’une économie respectueuses de l’humain et de son environnement. »

S’inspirant du dispositif de société à mission, la première grande école d’ingénieurs sur le numérique accélère sa transformation pour mieux répondre aux grands défis sociétaux (ouverture sociale notamment) et environnementaux (transition écologique).

Alors qu’en 2020 l’école a dû faire face aux bouleversements provoqués par la crise de Covid-19, l’année 2021 fut l’occasion de mettre en œuvre des chantiers ambitieux :

  • Plus de 80h d’enseignements sur la transition sociale et environnementale ont été intégrées dans la formation des étudiants de 1re et 2e années ;
  • L’emménagement pleinement effectif dans son nouveau campus à Palaiseau, en plein cœur de l’écosystème du Plateau de Saclay ;
  • L’adoption d’une stratégie transformative inspirée de la raison d’être, pour répondre aux défis de la transition et de l’innovation numériques.

La création du comité raison d’être est une nouvelle étape dans la déclinaison opérationnelle de la raison d’être de l’école. Ce comité est une formidable opportunité et un dispositif novateur, qui aidera l’école à se positionner durablement comme un acteur essentiel de la transition numérique européenne.

Clara Chappaz a été nommée directrice de la Mission French Tech...

en novembre 2021. C’est une administration placée sous la tutelle du ministère de l’Économie et des Finances et chargée de soutenir la croissance de l’écosystème des start-up françaises. Avant de rejoindre la Mission French Tech, Clara a occupé différents postes de direction au sein de start-up dans le monde entier. De 2019 à 2021, elle était Chief Business Officer de Vestiaire Collective, licorne française et premier site mondial de revente de mode d’occasion haut de gamme et de luxe. Avant cela, elle a dirigé l’expansion internationale de Lyst, le moteur de recherche de mode soutenu par LVMH basé à Londres, et travaillé comme directrice de Zalora, première plateforme de e-commerce de mode en Asie du Sud-Est, à Bangkok et à Singapour. Lors de son MBA à Harvard Business School à Boston de 2016 à 2018, Clara a lancé sa propre start-up, Lullaby, une place de marché d’occasion pour les produits pour bébés, et expérimenté le conseil en stratégie au BCG à New York. Elle est également titulaire d’un MSc en Management de l’ESSEC Grande École, à Paris.

« La Mission French Tech a pour objectif de multiplier par cinq le nombre de jeunes pousses que nous accompagnons en direct à travers nos programmes, notamment en soutenant davantage les start-up à l’initiative d’innovations de rupture (deeptech), dans la santé, l’agri, l’industrie ou la transition écologique. Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de voir la première grande école d’ingénieur sur le numérique, sous tutelle du ministère de l’Économie, s’engager dans cette voie au travers de sa Raison d’être et de son comité de suivi. »

Agnès van Zanten est directrice de recherche au CNRS...

à l’Observatoire Sociologique du Changement de Sciences Po, médaille d’argent du CNRS en 2017. Ses principaux domaines de recherche actuels sont les inégalités d’éducation, la formation des élites, l’accès à l’enseignement supérieur, les politiques d’ouverture sociale et la formation des futurs médecins. Elle a récemment publié Elites in Education (Routledge, 2018) et, avec deux co-auteures, Sociologie de l’école (A. Colin, 5e éd., 2018).  Elle dirige également la collection « Éducation et Société » aux Presses Universitaires de France.

Pour elle, « Il est fondamental, et en premier lieu pour le modèle des grandes écoles, de sortir d’une logique malthusienne qui alterne avec une ouverture sociale qui n’est aujourd’hui pas suffisante. Nous avons changé d’échelle. C’est une nouvelle donne sur laquelle il faut avoir un autre type de réflexions et s’engager sur la mise en œuvre de sa Raison d’être (celle de Télécom Paris) semble être une bonne piste. »

Jean-Marc Jancovici est ingénieur de formation et diplômé de Polytechnique et de Télécom Paris...

et associé fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil référence sur les enjeux énergie – climat. Il est aussi président de The Shift Project et auteur de livres. Il vient de publier Climat, crises. Le plan de transformation de l’économie française (Odile Jacob). Il est également co-auteur de Le monde sans fin avec Christophe Blain, une BD qui a rencontré un grand succès.

Il précise qu’au « Shift Project, nous avons constaté un écart considérable entre les attentes de l’ensemble des apprenants de l’enseignement supérieur en matière de transition écologique et les formations disponibles pour accompagner les transformations nécessaires. Ce n’est que quand les dirigeants seront sensibilisés et formés à ce niveau que les organisations pourront effectivement se transformer à la bonne vitesse. L’initiative de Télécom Paris, école d’ingénieurs formant les futurs dirigeants du numérique, permettra de contribuer à ces objectifs s’ils sont bien cadrés. »

Télécom Paris, école de l’IMT (Institut Mines-Télécom) et membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris...

est une grande école du top 5 des écoles d’ingénieurs généralistes françaises. Institution à « taille humaine » mais à forte composante internationale, Télécom Paris est reconnue pour sa proximité avec les entreprises. Cette école publique garantit une excellente employabilité dans tous les secteurs et apparait comme la première grande école d’ingénieurs sur toute la verticale du numérique (des couches matérielles jusqu’aux usages).

Avec des enseignements d’excellence et une pédagogie innovante, Télécom Paris est au cœur d’un écosystème d’innovation unique, fondé sur l’interaction et l’importance du mode projet dans sa formation d’une part, et de l’autre part sur sa recherche interdisciplinaire. Ses enseignants-chercheurs sont affiliés à deux laboratoires de recherche : d’une part, le laboratoire LTCI qui est présenté par le HCERES comme une unité phare dans le domaine des sciences du numérique avec un rayonnement remarquable à l’international ; et d’autre part, le laboratoire i3, Institut interdisciplinaire de l’Innovation (unité mixte de recherche 9217 du CNRS), qui poursuit un programme de recherche multidisciplinaire centré sur l’innovation dans le cadre d’une collaboration avec l’École Polytechnique et Mines ParisTech.

Basée à Palaiseau, au cœur du campus de l’Institut Polytechnique aux côtés de l’École polytechnique, de l’ENSTA, de Télécom Sud Paris et de l’ENSAE, Télécom Paris est également dotée d’un incubateur basé à Paris au cœur de l’écosystème français des start-up.

Télécom Paris se positionne comme le laboratoire à ciel ouvert de tous les grands défis technologiques et sociétaux : intelligence artificielle, informatique quantique, IoT, cybersécurité, grands équipements numériques (Cloud), 5G/6G, Green IT.

Contact Presse :
Stéphane Potelle, Directeur de Cabinet, Télécom Paris
+33 6 13 25 18 51