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Paris-Saclay Cancer Cluster et l’Institut Polytechnique de Paris

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Face à l’augmentation des cas de cancer dans le monde, le Paris-Saclay Cancer Cluster rassemble le meilleur de l’oncologie pour accompagner les innovateurs lancés dans la lutte contre la maladie.
Elsa Angelini, professeure à Télécom Paris, spécialiste de l’informatique des images médicales et du Deep Learning, est la correspondante académique de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris) pour le Paris-Saclay Cancer Cluster.

[…] Depuis février 2022, le Paris-Saclay Cancer Cluster (PSCC), dont IP Paris est membre fondateur aux côtés de l’Université Paris-Saclay, de l’Inserm, de Gustave Roussy et de Sanofi, s’organise face à ce phénomène. Doté d’un financement de 100 M€ sur dix ans dans le cadre du programme France 2030, il construit un écosystème performant de soutien aux acteurs de l’innovation en oncologie. Le PSCC agit comme un catalyseur pour transformer des approches potentiellement révolutionnaires en solutions diagnostiques et thérapeutiques industrielles pour lutter contre le cancer. L’objectif étant de rendre le dépistage et les traitements plus prédictifs, précis et efficaces, pour le bien des patients.

« Les startupers et la communauté scientifique des laboratoires et des hôpitaux sont notre public principal », souligne Elsa Angelini.

Nous leur offrons un catalogue de services de pointe pour les soutenir dans leur projet de maturation. Les écoles d’ingénieurs de l’Institut Polytechnique de Paris apportent par exemple une expertise solide dans la science des données, l’apprentissage statistique et les mathématiques mais aussi en biologie et en imagerie microscopique de pointe. Les innovateurs ont accès à un vivier d’experts, au savoir-faire de nombreux laboratoires et à des infrastructures expérimentales de haut niveau.
Elsa Angelini

 

[…] L’une de ces infrastructures sera dédiée à la data. C’est un des gros enjeux du cluster qui souhaite faciliter l’accès de son écosystème aux données de vie réelle, y compris les échantillons biologiques associés qui se trouvent dans les établissements de santé. Les données consultables depuis plusieurs lieux seront anonymisées, nettoyées, structurées, et interopérables. « Cet énorme chantier structure et associe les informations issues d’imageries, de dossiers patients et d’analyses biologiques auprès d’hôpitaux français (et plus tard européens) spécialisés dans la lutte contre le cancer, grâce à un modèle de données commun. Cela demande un gros travail sur la sélection des variables cliniques, la structure des données nettoyées et la technique d’intégration via un portail permettant d’interroger plusieurs établissements à la fois. Une étape clé a été franchie en 2024 avec la signature de conventions engageant les trois premiers établissements hospitaliers de la plateforme », explique Elsa Angelini. […]