Quantification des ressources avec un ordinateur quantique bosonique
vendredi 24 janvier 2025
Lumière classique, lumière quantique
La lumière qui nous entoure possède des propriétés ondulatoires, mais les expériences du début du XXe siècle révélèrent également sa nature corpusculaire, composée de particules appelées photons. Ces découvertes ouvrirent la voie à l’élaboration en laboratoire de nouvelles sources de lumière caractérisées par des statistiques de nombre de photons différentes de celles de la lumière conventionnelle, des états dit classiques, tels que celle produite par une lampe ou le soleil.
En optique quantique, la notion de non-classicalité reste ambiguë, avec des définitions souvent spécifiques au contexte, et permet difficilement de distinguer des états classiques et non-classiques.
Une avancée majeure
Dans Physical Review Letters, des chercheurs/ses de Télécom Paris – dont Nicolas Fabre, maître de conférences à Télécom Paris – et des universités Paris Cité et Paris-Saclay proposent un critère pour distinguer les états classiques des états non-classiques du champ électromagnétique. Cette approche novatrice repose sur l’ajout explicite d’une référence de phase, elle-même considérée comme un état quantique. Grâce à cette référence, les états du champ peuvent être traduits en états d’un ordinateur quantique, où les qubits sont encodés dans la polarisation des photons.
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