Une expérience internationale fait partie intégrante du cursus des élèves ingénieurs de Télécom Paris. Elle se déroule sur au moins un semestre académique.
Pour les étudiants en apprentissage (FISEA), une expérience minimale de 9 semaines est requise.
Télécom Paris propose deux options :
– un séjour d’études : formation diplômante (hors FISEA) ou échange non diplômant ;
– un stage en entreprise ou en laboratoire de recherche.
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Témoignages
Le master en ingénierie biomédicale (BME) de Columbia vous offre la possibilité de commencer à contribuer à la science, au-delà de votre parcours d’étudiant. En effet, la majorité des étudiants du master BME rejoignent des laboratoires et travaillent sur des projets de recherche. Certains le font sur leur temps libre. D’autres, comme moi, font reconnaître ce temps de travail en laboratoire et obtiennent des crédits de recherche. Certains étudiants sont même engagés comme stagiaires, si le responsable de leur laboratoire est satisfait de leur activité.
Cette expérience présente un double avantage :
– Elle enrichit votre CV d’une activité de recherche que vous pourrez valoriser lors d’entretiens d’embauche.
– Elle est un atout pour toutes vos candidatures en doctorat, si vous souhaitez poursuivre vos études.
Le master BME a également l’avantage de vous familiariser avec les codes et réglementations spécifiques à l’industrie pharmaceutique. Il vous permet de créer des liens précieux pour votre future carrière et d’acquérir une bonne connaissance du fonctionnement et de la réglementation qui régissent ce domaine industriel. J’ai également renforcé ma culture scientifique médicale et acquis une expérience dans la recherche.
Depuis le lycée, j’avais pour projet de partir étudier à l’étranger afin de voir le monde. Le double diplôme entre Télécom Paris et Columbia University m’a fourni le cadre parfait pour réaliser ce projet.
Les États-Unis ont le plus grand nombre de publications scientifiques annuelles, les salaires des ingénieurs y sont plus élevés, et lever des fonds pour créer une entreprise y est bien plus simple qu’en France. Et, il est bien plus facile de s’implanter outre-Atlantique si on dispose d’un diplôme universitaire américain.
Les études à Columbia vont vous coûter cher, surtout si vous voulez maintenir un style de vie confortable et vous accorder des loisirs. Vous allez devoir établir un budget d’un montant qui peut être effrayant. Mais je pense qu’il faut considérer cela comme un investissement.
Si vous restez aux États-Unis après votre master, vous pouvez espérer gagner 20 à 30 % de plus qu’en France. De plus, si vous souhaitez poursuivre en doctorat, les laboratoires américains ont un budget plus important que celui de nos laboratoires. Votre investissement sera rentable si vous restez aux États-Unis plus de 5 ans après l’obtention de votre diplôme. Et, cela sera d’autant plus rentable si vous souhaitez vous impliquer dans la création d’entreprise ou dans la recherche.
Le choix de cours est très varié, et j’ai beaucoup appris sur mes domaines d’intérêt : la génétique et les neurosciences computationnelles. Ces cours sont beaucoup plus appliqués et orientés vers l’industrie et la recherche que ceux dispensés à Télécom Paris, où l’accent est davantage mis sur la rigueur théorique. L’association de ces deux types de cours fera de vous un excellent ingénieur/chercheur !
Il y a une vie associative mais les étudiants du Master ne sont généralement pas très impliqués dans celle-ci. Cependant, je me suis fait un très bon groupe d’amis très rapidement, dès mon deuxième jour à New York. Mon cercle d’amis compte des Américains, des Canadiens, un Brésilien, un Grec, une Coréenne et une Uruguayenne.
J’ai pu profiter de mon séjour pour faire de nombreuses activités : balade à vélo sur la piste cyclable longeant l’Hudson River à Manhattan, jogging à Central Park, escalade à Brooklyn, feu d’artifice du 4 juillet, exploration de différents quartiers de New York, concerts, comédies musicales à Broadway… À New York, on ne s’ennuie jamais!
Les parents d’un de mes amis vivent dans le New Jersey, à 40 minutes en train de Pen Station. Nous y sommes allés plusieurs fois pour faire de la randonnée.
Pour les vacances de printemps (Spring Break), nous sommes allés au Costa Rica pendant une semaine avec des amis. Nous avons profité de la plage, fait de la randonnée dans les parcs nationaux et fait des balades à cheval.
Parmi mes prochains voyages, j’ai prévu de rendre visite à la famille de mon amie dans l’Ohio, de partir en week-end à Montréal et de faire de la randonnée dans le nord de l’État de New York.
Je me suis retrouvé livré à moi-même, si bien qu’aujourd’hui je ne me sens plus vraiment comme un étudiant de Télécom Paris, mais comme un Français qui a dû devenir adulte très rapidement.
Je pense que les futurs étudiants gagneraient à être préparés aux aspects pratiques de la vie aux États-Unis. Par exemple, il est utile de savoir à quoi il faut faire attention quand on visite un appartement, comment établir un budget, comment fonctionnent les visas américains…
Le double diplôme en master Biomedical Engineering à l’université de Columbia m’a apporté une grande ouverture culturelle et une première expérience dans la recherche. J’ai beaucoup appris sur la génétique et les neurosciences computationnelles ainsi que sur les règlementations de l’industrie pharmaceutique. J’ai également apprécié la vie cosmopolite et animée de New York et j’ai gagné en maturité grâce à cette expérience de vie.
1. Se loger
Il est recommandé d’arriver bien avant le début des cours à Madrid pour trouver un logement. En ce qui me concerne, je l’avais même trouvé avant de partir.
Il existe plusieurs sites de recherche de logement :
- Idealista
- Badi
Les quartiers à privilégier sont :
- Argüelles
- Guzman el Bueno
- Cuatro Caminos
- Malasana
- Monclos
- Valdezarza
- Chamberi
- La Latina
Le loyer est généralement moins élevé qu’à Paris.
2. Se déplacer
On peut obtenir assez rapidement une carte de transport. Elle coûte 20 euros par mois pour les étudiants de moins de 26 ans (tarifs 2020). Il faut prendre rendez-vous sur le site officiel . On peut obtenir sa carte avant la date du rendez-vous en se rendant dans l’un des différents bureaux.
3. S’intégrer
De nombreux groupes étudiants WhatsApp permettent de s’intégrer. J’ai rejoint plusieurs groupes et reçu de nombreux messages dont celui de l’étudiant « mentor » qui m’a accompagné lors de mon arrivée à l’UPM.
Madrid est une ville très accueillante pour les étudiants. Je vivais tout près du quartier de la Cité Universitaire qui se situe à 15 minutes du centre-ville.
Plusieurs réductions sont proposées aux étudiants notamment pour les musées. Je vous conseille, à ce sujet, de prendre la carte ESN auprès du bureau Erasmus de l’Universidad Complutense de Madrid. Elle coûte 10 euros (tarifs 2020) et donne droit à des réductions sur de nombreux événements et auprès d’entreprises partenaires : réductions sur certains voyages, avion, bus, logements…
Madrid offre de nombreux atouts :
- Musées : Prado, Reina Sofia, etc.,
- Parcs,
- Spécialités culinaires : tapas, notamment,
- Vie nocturne animée dans les bars et discothèques dont les prix sont plus abordables qu’à Paris,
- Randonnées dans les environs : on peut accéder à des pistes de ski dans la région également.
Campus
J’ai eu l’opportunité d’étudier sur deux des campus de l’UPM : le campus Sur et le campus Ciudad Universitaria, où est situé l’ETSIT qui propose le master en cybersécurité que j’ai suivi.
J’avais accès à la cantine, la bibliothèque et à une cafétéria. Il y avait aussi des clubs de sport, de musique…
Accompagnement
Pendant le premier mois d’échange, les encadrants Erasmus organisent des réunions avec tous les étudiants en échange pour nous aider à mieux nous connaître.
En cas de soucis concernant notre planning (chevauchement de cours) ou la carte étudiante (à récupérer au plus vite), Emilie Roussel, du Bureau International est la personne à contacter. Elle parle français et peut nous aider.
Langue d’enseignement
Dans mon Master en Cybersécurité, tous les cours sont dispensés en espagnol. Mais, à l’ETSIT, on peut suivre des cours en anglais et en espagnol. Il est recommandé d’avoir un niveau B1 en espagnol. En fait, avec les supports, on peut très bien s’en sortir. Les Espagnols parlent vite mais j’ai réussi à suivre les cours.
Planning
En fonction des cours que l’on choisit, les horaires sont aménagés. Pour mon master, nous n’étions que 30 étudiants. Il n’y a donc pas eu besoin de créer de groupes. J’avais cours de 16h à 20h chaque jour.
Les examens
Les examens sont généralement en fin de semestre, certains cours en proposent également à mi-semestre. On a souvent des QCM et pour certains cours des TP (practicas) ou des présentations.
Dans le cadre d’un échange d’un an (ce qui fut mon cas), un projet de fin d’échange peut être exigé. Ce projet est réalisé en entreprise ou avec des professeurs de l’université. Il fait l’objet d’un rapport puis d’une présentation.
- J’ai suivi le programme « International Exchange Student (Other Participants) ».
- Pour info : les programmes ACAP et YSEP ne sont pas accessibles parce qu’il n’y a pas d’accord « student exchange with tuition waiver ».
- Pas de frais de scolarité.
- Bourse : pas de financement JASSO, MEXT…
- Logement fourni par l’université à la Komaba International House.
- Loyer : 35 000 yen / mois + 32 000 yen à l’entrée – Electricité : 1 000 yen / semaine en moyenne (voir le lien ci-dessus pour les tarifs actualisés).
- Equipement : lit, toilettes, douche, frigo, air conditionné – Cuisine commune, à chaque étage
- Surface : 15 m² – très confortable avec un agencement compact des meubles typiquement japonais.
- Transport : 40 min en métro pour se rendre à l’université sur le campus Ookayama
- Lieu : Le bâtiment appartient au complexe résidentiel des étudiants de l’université de Tokyo, mais est réservé aux élèves de TokyoTech. Il est situé dans un quartier résidentiel calme, à 15 minutes à pied de Shibuya. Plusieurs supermarchés sont accessibles à moins de 5 min à pied (ouvert 24h/24 et 7j/7) et sont très bien achalandés en nourriture et produits de base. On dispose également de distributeurs au sein de la résidence. Le métro est à moins de 5 min à pied.
- Ambiance : colocataires très sympas, vie commune très active, nombreuses sorties de groupe organisées, etc.
- Transport : 16 530 yens pour une carte de transport de 6 mois (durée du stage) permettant de voyager entre la résidence étudiante et le campus de l’université.
- Repas : environ 600 yens / repas dans les cantines universitaires en 2019 ou pour un repas tout préparé qu’on peut acheter dans les supermarchés un peu partout à Tokyo. Il faut compter environ 1000 yen / repas dans les nombreux restaurants autour du campus de l’université. C’est d’ailleurs le même prix pour un restaurant moyen ailleurs à Tokyo. C’est donc très facile de manger très bien pour environ 1000 yens.
- J’ai pu accéder à certaines ressources de l’université : bibliothèque, fonds pour acheter des livres nécessaires à la recherche…
- Il est possible de s’inscrire à des cours : langue, matières scientifiques…
- L’université propose également des activités diverses via ses clubs de judo, danse, jazz…
Le temps est idéal en septembre / octobre / novembre. Il commence à faire très froid en décembre.
La ville est très grande. Il y a plein de quartiers différents à découvrir.
- Calendrier académique : Les cours (du semestre d’automne) commencent généralement lors de la première semaine de septembre. Nous avons eu nos derniers examens autour du 20 décembre.
- Types de cours : On distingue les niveaux undergraduate et graduate. Pour les étudiants en échange, seuls les cours graduate sont accessibles lors du choix des cours (mais il est possible de faire des demandes exceptionnelles pour suivre les cours undergraduate)
- Notation : Dans les cours que nous suivions, la notation était relative (notes entre A et F en fonction du positionnement par rapport au reste de la classe).
- Niveau : Nous avons trouvé les cours de très bonne qualité : supports très clairs et rigoureux, professeurs impliqués.
- Rythme et intensité du travail : Le rythme est soutenu pour les cours graduate (dans le Département Computer Science & Engineering Major). Il y a peu d’heures de cours mais de nombreux travaux personnels. De manière générale, il nous a semblé que les étudiants coréens travaillent beaucoup.
- Il est possible de suivre des cours d’initiation à la langue coréenne.
C’est un bon moyen d’apprendre à connaître d’autres étudiants de SNU. Il faut s’y inscrire avant le début des cours.
- Logements étudiants sur le campus de SNU (prix communiqués par l’université) : Proches des salles de cours , ils permettent de rencontrer de nombreux autres étudiants, mais ils sont assez loin des quartiers centraux de Séoul.
- Airbnb (prix très variables selon le lieu) : Il est possible de choisir la localisation, avec la possibilité de trouver d’autres étudiants avec qui partager l’appartement (via des groupes Facebook ou autres).
- Goshiwons (logements pour les étudiants) : Généralement peu chers, on en trouve partout. Ils permettent de rencontrer de nombreux étudiants. Généralement, les propriétaires mettent à disposition des étudiants, du riz et du café gratuit. Attention, les chambres sont généralement de très petite superficie.
- Communautés (prix assez variables en fonction des chambres) : Des propriétaires louent des chambres à des étudiants (à partager pour la plupart). Elles sont souvent au centre de Séoul (si les cours sont à distance). Elles permettent de rencontrer de nombreux autres étudiants. Attention, il y a peu d’intimité et de calme.
Contacts (sur Messenger) : Kim Dongryeong (Kim’s Community), Jason Shim (A Home in Sinchon).
Je suis partie à Munich en échange double diplôme en septembre 2019 car je souhaitais :
- découvrir une nouvelle culture,
- avoir un diplôme connu à l’étranger,
- apprendre l’allemand,
- et bénéficier d’un enseignement plus pratique et moins théorique qu’en France.
Je ne voulais pas faire de paperasse et je ne voulais pas partir trop loin. Je souhaitais tout de même connaître un dépaysement. Je suis partie sans parler allemand du tout, j’avais étudié l’espagnol en LV2.
J’ai beaucoup aimé mon expérience et je suis très heureuse de ce que cela m’a apporté. Je parle plutôt bien allemand maintenant (niveau B1-B2) et j’ai pu gagner en expérience.
Mes cours
Les cours ont commencé à la mi-octobre 2019. L’ambiance est très différente à la fac par rapport à Télécom Paris. En effet, on a beaucoup moins de cours mais aussi moins de possibilités de relations sociales (amphis de 1000 personnes). Pour rencontrer des gens en cours, le mieux est de suivre un cours de langue qui est dispensé en petit groupe. Sinon, il y a des évènements Erasmus. Les cours sont faciles à comprendre : tous les profs parlent très bien anglais.
Mon mini-job
Je m’ennuyais un peu et l’hiver commençait. Comme j’ai besoin de rester très active, j’ai pris un minijob. En Allemagne, il est possible de travailler en parallèle de ses études à temps partiel. Lorsqu’on travaille jusqu’à 20h par semaine en période de cours et 40h/semaine en semester break, on ne paye (presque) pas de taxes et on n’a pas besoin de cotiser à l’assurance maladie allemande.
À Munich, il y a beaucoup de start-up. Donc, si l’on cherche un emploi dans le numérique, il est très facile de trouver un mini-job et d’acquérir de l’expérience professionnelle. C’est assez bien payé : entre 13 et 15€ de l’heure, en général. J’ai travaillé 15h soit 2 jours par semaine dans une start-up dans le domaine du Machine Learning. J’ai vraiment apprécié cette expérience. À noter que cela demande de l’organisation surtout pendant les périodes de partiel.
Mon Interdisciplinary Project (IDP)
J’ai continué ce tandem job-études jusqu’en août 2020. Ensuite, à partir de septembre, j’ai réalisé – au sein de la même start-up – mon IDP (Interdisciplinary Project), projet qui fait partie du cursus quand on est en double diplôme. Le fait de réaliser mon projet en entreprise m’a permis d’être payée pendant cette période. Pour que mon projet en entreprise soit validé, j’ai dû obtenir l’accord de la Chaire Entrepreneurship de la fac de management de la TUM.
Ma Master Thesis
Pendant le semestre d’été 2020, j’ai commencé à chercher une Master Thesis. C’est obligatoire pour valider le double diplôme de TUM et pour valider le stage de fin d’études du diplôme ingénieur de Télécom Paris. Les Master Thesis sont des projets de recherche de 6 mois avec un mémoire d’environ 80 pages à remettre. Elles sont normalement supervisées par un professeur du département informatique et encadrées par un de ses doctorants (advisor). Bien souvent, ce sont les doctorants qui choisissent les sujets, qui notent, etc. Si vous faites votre thèse de master à l’université, vous ne serez pas payés. Comme je voulais être rémunérée, j’ai choisi de faire une Master Thesis en entreprise. J’ai ainsi bénéficié d’une bourse d’environ 1 000€ par mois (en général, c’est plutôt 500 à 800€ mais cela dépend des entreprises, sachant que BMW et Allianz rémunèrent bien les étudiants). Dans ce cas, en raison des règles de confidentialité, cela peut être difficile de trouver un professeur ou un doctorant qui accepte d’encadrer la Master Thesis à TUM. J’ai donc réalisé un stage de 3 mois de mi-octobre 2020 à mi-janvier 2021 pour avoir le temps de trouver mon sujet et un professeur tranquillement. J’ai commencé ma Master Thesis mi-janvier 2021, je me suis enregistrée auprès de TUM mi-février pour une remise du rapport fin juillet 2021 et une soutenance mi-août.
Les cours sont globalement de bonne qualité, mais plus pratiques. Il y a une fac de mathématiques et vous aurez normalement des cours dans la fac d’informatique. Donc ça ne plaira probablement pas à ceux qui recherchent des cours assez théoriques.
À noter que les partiels ne sont pas toujours faciles à valider, certains nécessitant de l’apprentissage par cœur et de la rapidité. Conseil : procurez-vous des annales ; les questions peuvent revenir, bachotez-les bien (plus que les cours).
Les cours peuvent se chevaucher, il est même possible que vous n’ayez pas de pause déjeuner ! Souvent beaucoup de cours proposent de nombreuses ressources en lignes, alors à vous de voir.
Les frais de scolarité sont à régler par tous et sont de 144€ par semestre. Ils vous permettent d’avoir les transports gratuits pendant le week-end et la semaine de 18h à 6h.
Munich est une belle ville, avec plein d’espaces vert, et la montagne est accessible à 1h à 2h de train. Pour 25€ par personne (tarif dégressif si vous êtes plusieurs), vous avez un Bayern ticket.
L’hiver, vous pouvez aller skier à la journée à Garmisch (60€ Garmischer ticket, un aller-retour en train avec forfait journée) ou en Autriche (train ou bus Oberbayern).
L’été, il y a de nombreux lacs où aller se baigner, plein de randonnées à faire. Et la bière est peu chère. La ville est assez sympa bien que peu nocturne. C’est une ville très riche avec peu d’insécurité et très propre. Le moyen de transport le plus rapide est souvent le vélo avec un très, très, très bon réseau de pistes cyclables protégées (elles sont sur les trottoirs). Munich, c’est un peu la Suisse !
Le réseau de transport coûte cher. Mais avec votre carte étudiant vous pouvez prendre un pass dézoné illimité pour 200€ environ par semestre: c’est le Semester ticket.
Assurance santé : il faut aller chez AOK ou Tk avec votre carte d’assurance maladie européenne (EHIC CARD) pour obtenir le certificat à transmettre à la TUM pour être inscrit. Vous n’aurez ainsi aucun frais à avancer chez le médecin ou à l’hôpital. Vous pouvez, cependant, avoir un petit reste à charge pour les médicaments.
À Munich, c’est assez cher de se loger. Vous ne trouverez généralement pas de logement à moins de 500€ (à moins d’aller à la Studentenwerk pour les étudiants Erasmus). Pour une chambre seule, comptez :
- entre 800€ et 1 200 € pour 30m2 – regarder sur campusviva.de, immowelt.de
- entre 500 et 700 €, en WG (= colocation) selon où vous êtes. Pour trouver une colocation, vous pouvez aller sur WG-gesucht.de
Il est normal d’avoir environ 30-45 min de transport pour aller à la fac d’informatique. Elle est, en effet, excentrée sur la U6 à Garching-Forschungszentrum.
Munich possède un très bon écosystème de start-up en numérique ainsi que beaucoup de grandes entreprises avec notamment Allianz, Google, IBM, Microsoft, BMW, Siemens.
Les points ++ : Durant ce double diplôme à la TUM, j’ai appris l’allemand et j’ai acquis une première expérience en start-up grâce à un job étudiant de deux jours par semaine. J’ai adoré mon échange à Munich. La ville et la région sont superbes.
Les points neutres mais à savoir : Beaucoup plus de liberté dans le choix des cours, on est bien plus livré à soi-même qu’à Télécom. Cela veut dire plus d’autonomie mais ça peut être stressant.
Les points — : La Master Thesis est compliquée à faire en dehors de la fac. L’administration est peu disponible, notamment pour les transferts de crédits.
cours hebdomadaires suivant les semaines, ce qui permet d’avoir le temps de se consacrer à des projets personnels ou de découvrir la ville, le pays et sa culture.
Pour les sorties, Il y a plusieurs boîtes de nuit réservées aux étudiants, la plus populaire étant celle de Samfundet. Il est possible de payer pour rentrer à chaque fois, ou de payer une carte de membre pour bénéficier de l’entrée gratuite ainsi qu’une réduction sur les consommations à l’intérieur.
Il y a également plusieurs départs de randonnées juste à l’extérieur de la ville, ainsi que de nombreux endroits où se promener le soir et profiter d’une bière à côté d’un feu de camp.
Au programme du voyage, randonnées de nuit et barbecue, pêche sous la glace, moto neige, balade en traineau tiré par des chiens, randonnée sur lac gelé, sauna suivi d’un plongeon dans l’eau glacée des fjords, et chasse aux aurores boréales. Un long temps de trajet en car est nécessaire pour arriver à destination, mais la récompense à la clé en vaut tout à fait le coup.
L’arrivée du covid a malheureusement contraint les autres voyages prévus par l’association, mais ils devraient avoir déjà rouvert. Afin de voyager même en temps de pandémie, il est aussi possible de faire des « cabin trip », des randonnées dans la forêt avec nuit dans un chalet. Rien n’est payant, il faut simplement demander les clés aux responsables des cabins. En plus de cela, de nombreuses destinations sont incontournables, comme Oslo, Bergen, Tromso ou les îles Lofoten.
Pour ma part, j’ai décidé de réaliser ma 3e année en doublediplôme à KTH, à Stockholm.
Ce double diplôme a été pour moi l’occasion d’approfondir les connaissances en Deep Learning que j’avais acquises pendant mes deux premières années à Télécom Paris. Cependant, il est également possible de suivre quelques cours qui sortent un peu de l’ordinaire, ce qui devrait plaire à beaucoup.
Il était important pour moi d’avoir une expérience internationale au sein d’une culture qui est différente de la nôtre. Même si le modèle suédois est assez proche de ce que l’on connaît en France, ceux qui auront la chance de réaliser cet échange se rendront compte que la Suède présente de nombreuses surprises !
C’est un pays où la nature est omniprésente et permet de se ressourcer. Entre un lac à quelques minutes à pied de la résidence étudiante, les croisières au sein d’un archipel et mon séjour en Laponie, j’ai été plus que servi ! Après plusieurs années en Île-de-France, le contraste était saisissant et bienvenu.
Alors n’hésitez plus !
Contact
- Direction des Relations InternationalesTélécom Parisemailemail
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