Femmes et numérique : témoignages de figures emblématiques

Témoignages de figures emblématiques

Elles témoignent et donnent leur point de vue sur la place des femmes dans le numérique.

Quel était leur métier rêvé ? Pourquoi le numérique ? Pourquoi Télécom Paris ? Quid de la majorité masculine dans le numérique et des travers sexistes ? 27% de femmes dans le numérique : qu’est-ce que ce chiffre leur inspire ? Enfin, elles délivrent leur message aux futures candidates et donnent leurs souhaits pour l’avenir.

[Femmes et numérique] Florilège

Claude, Dima, Isabelle, Kamélia, Laura, Marion, Valérie : elles sont étudiantes, diplômées ou professeures à Télécom Paris. Les meilleurs moments de leurs témoignages.

Valérie Beaudouin (interview femmes et numérique)

Valérie Beaudouin, professeure de sociologie

Laura Peytavin (interview Femmes et Numérique)

Laura Peytavin, TP alumni

Marion Le Béchec (interview Femmes et Numérique)

Marion Le Béchec, étudiante et présidente du BDE de Télécom Paris

Dima Ayyash (interview Femmes et Numérique)

Dima Ayyash, étudiante libanaise à Télécom Paris

Kamélia Daudel (interview Femmes et Numérique)

Kamélia Daudel,
doctorante à Télécom Paris

Claude Terosier (interview femmes et numérique)

Claude Terosier, diplômée de Télécom Paris, fondatrice de Magic Makers

Ces témoignages constituent notre grande série de figures emblématiques du numérique.

Les chiffres qui fâchent

Les femmes sont toujours sous-représentées dans ce secteur en plein essor. Afin de prendre conscience des actions qui restent à mener, nous avons choisi de bouleverser les chiffres pour mettre en avant le delta d’inégalités de ce secteur. Bienvenue dans la campagne #TellTheTruth Social Builder/Télécom Paris !

27%… | 42%… | 14,8%… | 11%… | 7%…


 

En réalité : c’est toujours une minorité de femmes qui peuplent les bancs des écoles d’ingénieur·e·s.

Du nouveau à l’horizon ? Eh oui, la réforme des vœux post-bac donne des ailes aux jeunes femmes. En particulier, grâce à la non-hiérarchisation des vœux qui a permis de lever les barrières et freins psychologiques : depuis sa mise en place, les jeunes élèves prennent confiance en elles et postulent enfin dans les formations qu’elles souhaitent.

Pour aller + loin : Ingénieuses 2019 : le combat pour la féminisation des écoles d’ingénieurs continue (L’Étudiant)


 

En réalité : ce sont 42% des jeunes étudiantes qui ont déjà subi directement des remarques sexistes et plus de 2/3 ont été témoins de violences verbales sexistes sur les campus universitaires.

Comment réagissent-elles ? Pour affronter les remarques sexistes, les stratégies féminines mises en œuvre sont l’évitement, la banalisation ou l’euphémisation, voire la surenchère de propos sexistes.

Pour aller + loin : Sexisme et violences sexuelles en écoles d’ingénieur : un constat alarmant (Isabelle Henkens)

Sexisme et violences sexuelles en écoles d’ingénieur : un constat alarmant - Isabelle Henkens
Photo source Isabelle Henkens


 

En réalité : Une fois encore, c’est la part des femmes qui est quasi inexistante dans le domaine de l’Intelligence Artificielle.

Le problème ? L’Intelligence Artificielle influence notre quotidien (de la taille de votre smartphone à la logique de navigation de Google). Il s’agit d’un monde pensé par des hommes pour des hommes. Donc le manque de femmes dans les métiers de l’Intelligence Artificielle accroît le risque de voir décupler les biais sexistes liés à ces choix.

Pour aller + loin : comprenez comment neutraliser les biais de sexe dans l’IA en lisant notre rapport IA & sexisme (Social Builder)

IA réduire les biais sexistes - SocialBuilder
Photo source Social Builder


 

En réalité : C’est bien la part des femmes dans la cybersécurité qui s’«élève» à 11%.

Selon Kaspersky Lab, acteur de renommée mondiale du secteur : « Si les femmes renoncent très tôt à faire carrière dans la cybersécurité, c’est avant tout par un manque d’informations suffisantes. En effet, 71% des jeunes femmes ignorent qu’il existe des possibilités de diplômes spécialisés en cybersécurité. »

Pour aller plus loin : Cybersécurité et numérique : où sont les femmes ? (Forbes)


 

En réalité : le domaine de l’entrepreneuriat n’est pas bien différent du reste du monde quand on parle d’égalité femmes-hommes.

Actuellement les start-up féminines françaises ont 30% moins de chances d’être financées par les principaux investisseurs que celles fondées par des hommes.

Et dans l’avenir ? Même si la part des start-up mixtes est en hausse, la situation a faiblement évolué durant la dernière décennie. Au rythme actuel, il faudra attendre 2090 pour atteindre la parité dans l’entrepreneuriat français.

Source : Les inégalités d’accès au financement pénalisent les créatrices de start-up (baromètre BCG x collectif Sista)

Les inégalités d'accès au financement pénalisent les créatrices de start-up - BCG/Sista
1er baromètre SISTAx BCG sur les conditions d’accès au financement des femmes dirigeant·e·s de start-up

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