Guillaume Alsac
Ingénieur
Pourquoi avais-tu choisi Télécom Paris à l’époque ?
C’était la meilleure école que je pouvais avoir et je ne l’ai pas regretté !
Quels sont les souvenirs les plus marquants de ton passage à Télécom Paris ?
Les cours d’un certain Claude Rigaud, prof renommé à l’École ! Et ceux sur le GSM, les réseaux IP, qui me furent très utiles par la suite ! Et aussi une très bonne ambiance, notamment dans la salle informatique qui accueillait nos jeux en réseau pendant des heures…
Parle-nous de tes vingt années de carrière… et de la logique de tes changements de poste ?
J’ai adoré mon premier poste, technique à France Télécom, sur l’ADSL. L’équipe était super, mes patrons aussi. Il y avait une énergie puissante ! Chez Tele2, j’ai découvert le lien intime qu’il peut y avoir entre bonheur au travail, sens et performance. Et depuis j’ai été en recherche de cette trilogie, dans les médias et les assurances et aujourd’hui la santé. J’ai aussi été profondément transformé par une année sabbatique dans un foyer de l’Arche pour adultes avec un handicap mental : la meilleure année de ma carrière ! C’est ce qui m’a amené à cofonder « Soignons Humain », une association dont la raison d’être est de « répondre aux défis du vieillissement, du handicap ou de la maladie, en permettant de vivre plus longtemps à son domicile, avec un quotidien le plus riche et autonome possible ».
Quel est l’apport du numérique à « Soignons Humains » ?
Il est majeur. Un logiciel de gestion intégré, ergonomique et performant permet de fournir un service d’excellence (dossiers patients informatisés et partagés), la simplification de la charge administrative, l’entretien d’une dynamique collective (réseau social interne), et la performance de gestion (transparence des données financières en temps réel).
Qu’est-ce qui t’est aujourd’hui utile dans ta formation et ta carrière d’ingénieur Télécom pour porter ce projet ?
La culture générale scientifique et économique me permet de bien analyser les enjeux des technologies. À l’ouverture du marché des télécoms, j’ai également bien pratiqué les ministères et l’Arcep, ce qui m’est aujourd’hui utile pour saisir l’environnement institutionnel dans la santé, un secteur très régulé.
Que sais-tu de la stratégie de l’École ? Qu’en penses-tu ? Aurais-tu des conseils à lui donner ?
L’École communique bien, elle dégage une belle énergie. Je connais peu les enseignements actuels, mais je vois qu’elle couvre les besoins en « vrais ingénieurs », sur des profils difficiles à trouver en data science ou en cybersécurité. Il serait formidable d’enseigner la communication « humaine », la compétence clé pour être heureux et performant en équipe.