L'impact du COVID-19 sur la mobilité des consommateurs, dépenses et substitution des ventes en ligne/hors-ligne : analyse des données de transaction
jeudi 30 avril 2020Cette étude répond aux questions suivantes :
- Comment la mobilité des consommateurs est-elle affectée par le confinement ?
- Comment les dépenses de consommation sont-elles affectées durant la journée, jour après jour, durant la semaine ?
- L’impact de la crise sur les dépenses de consommation diffère-t-il entre Paris et les autres villes en France métropolitaine, et quelle est l’ampleur de la baisse des dépenses de consommation entre les secteurs essentiels et non essentiels ?
- Comment le commerce en ligne permet-il aux activités essentielles ou non essentielles de compenser la baisse des ventes dans les commerces physiques ?
Des réponses en chiffres :
- Les porteurs de cartes bancaires ont dépensé plus dans leur propre ville pendant la période de confinement (64% en 2020 contre 13% en 2019).
- On constate une baisse significative de la valeur (-54%) et du volume (-61%) des transactions, alors que le volume moyen des transaction augmente significativement (+19%).
- Les achats en magasin ont diminué de 60% en valeur alors que les achats en ligne n’ont diminué que de 30%.
- Certains secteurs, reposant par exemple sur la livraison à domicile, ont vu leur volumes d’achat augmenter.
Grâce à notre partenariat de recherche avec le Groupement des Cartes Bancaires CB dans le cadre de la Chaire Finance Digitale, nous mesurons la résilience du système économique offerte par le commerce en ligne dans le cadre de la crise sanitaire provoquée par le COVID-19. Nous examinons l’évolution de la mobilité des consommateurs, les comportements d’anticipation en réponse aux restrictions annoncées, et la différence entre les réponses au choc des dépenses de consommation en ligne et dans les points de vente traditionnels (hors ligne). Les résultats suggèrent que le recours au commerce électronique permet de diminuer l’impact global du choc sur les dépenses de consommation, augmentant ainsi la résilience de l’économie française.
(c) illustration Macrovector / Freepik