En quelques décennies à peine, les systèmes d’information et de communication sont devenus omniprésents. Pour ne pas dire omnipotents. Et nos sociétés, nos organisations, nos entreprises… de plus en plus dépendantes vis-à-vis de ces nouvelles technologies. Cantonnées à l’origine à des applications strictement commerciales, financières et sociales, on les retrouve aujourd’hui partout. Pas un pan de l’activité humaine qui ne leur échappe : gestion des chaînes d’approvisionnement (supplychain), processus de contrôle industriel, production et distribution d’énergie (smart grid). Demain, la « Smart City » (ou ville intelligente) optimisera les coûts et l’organisation de la cité pour le bien-être de ses habitants. Et cela ne pourra se faire qu’avec l’élaboration de systèmes d’information et de communication encore plus puissants, plus sophistiqués, plus interconnectés. Cette transformation invisible est évidemment une formidable source de progrès et d’innovation. Peu à peu, ces technologies vont faire basculer l’humanité dans un nouvel âge : celui de la disruption. Pour autant, l’émergence de cette nouvelle ère et de ces nouvelles infrastructures de systèmes d’information et de communication n’est pas sans poser problème. Car s’ils contrôlent des fonctions de plus en plus critiques, les systèmes d’information et de communication sont aussi de plus en plus vulnérables aux attaques informatiques. Les failles et les menaces n’ont en effet jamais été aussi nombreuses !
Depuis son lancement à Rennes, en janvier 2016, la Chaire Cyber CNI a conduit d’importants travaux de recherche sur la sécurité des infrastructures critiques. Ces derniers ont d’ailleurs eu une audience et une reconnaissance à la fois nationale et internationale en raison de leur caractère innovant. La Chaire CNI a, par ailleurs, formé tout une nouvelle génération d’étudiants de l’Institut Mines-Télécom à ces enjeux et à des techniques de remédiation. Elle développe également de nombreuses collaborations avec ses partenaires industriels (Airbus Defence and Space, Amossys, BNP Paribas, EDF, La Poste, Nokia, Orange et Société générale) et tisse des liens étroits avec la Région Bretagne notamment dans le cadre du Pôle d’excellence Cyber.
4 objectifs
- Conduire des travaux de recherche innovants sur la sécurité des infrastructures critiques.
- Fournir des formations par la recherche à une nouvelle génération d’étudiants de l’Institut Mines-Télécom.
- Développer les collaborations avec l’industrie et renforcer les liens avec la région Bretagne.
- Valoriser nos travaux de recherche en sécurité auprès des communautés scientifiques et industrielles.
4 axes de recherche
- Analytique
- Métriques
- Remédiation
- Gestion sécurisée des données