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5G : La sociologue Laura Draetta participe aux travaux de l'Agence nationale de sécurité sanitaire

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Laura Draetta est enseignante-chercheuse en sociologie de l’environnement et du développement durable, co-titulaire de la chaire Identité numérique responsable. Elle participe aux travaux de l’Anses sur la 5G.

Le 20 avril 2021, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié ses travaux qui concluent à l’absence de risques nouveaux de la 5G sur la santé au vu des données disponibles. Elle recommande de poursuivre les recherches et souhaite qu’à l’avenir de telles études soient réalisées avant le déploiement de technologies nouvelles.

Une expertise singulière en sciences sociales

Intitulé « Exposition aux champs électromagnétiques liés au déploiement de la technologie de communication 5G et effets sanitaires potentiels associés », le rapport de l’Anses est issu d’une expertise collective menée par le Groupe de Travail « 5G » mis en place par l’Agence afin d’évaluer les éventuels risques sanitaires potentiellement associés au déploiement de la 5G en France. Cette évaluation a été demandée à l’Anses par les ministères de la Santé, de la Transition écologique et de l’Économie et des Finances.

Le GT, présidé par Alicia Torriglia, directrice de recherche en ophtalmologie à l’Inserm, est interdisciplinaire, composé d’experts ayant des compétences scientifiques et techniques dans les différents domaines pertinents pour l’évaluation demandée : champs électromagnétiques, ophtalmologie, épidémiologie, neurosciences, dermatologie, génomique, biologie et sciences sociales.

Laura Draetta est intervenue dans ce GT et dans le rapport en tant qu’experte en sciences sociales, la seule de cette discipline, afin de prendre en charge les analyses de la controverse publique autour du déploiement de la 5G en France.

Des recherches en cohérence

Depuis 10 ans, les recherches de Laura Draetta à Télécom Paris portent sur les controverses technologiques liées aux innovations numériques : RFID , Smart meters et, plus récemment, reconnaissance faciale (étude réalisée dans le cadre de la Chaire Identité Numérique Responsable, avec Valérie Fernandez, professeure à Télécom Paris). Le rapport cite notamment un article publié sur Lien social et Politiques, en 2019 : « De la « fronde anti-Linky » à la justification écologique du smart metering : retour sur la genèse d’un projet controversé ». Ce travail sur la 5G s’inscrit dans la continuité de ces recherches et prolonge une réflexion plus globale sur l’évaluation publique de la technologie et les enjeux d’une innovation responsable.

C’est une belle reconnaissance nationale de l’expertise de Télécom Paris en sciences sociales et sur leur utilité dans les grands débats technologiques, en harmonie avec la raison d’être de l’École : former, imaginer et entreprendre pour concevoir des modèles, des technologies et des solutions numériques au service d’une société et d’une économie respectueuses de l’humain et de son environnement.

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